Deuxième jour au Chili, nous devons faire la demande de nos RUT car le lendemain nous partons pour La Serena.

Vu qu’on avait l’impératif de faire nos demandes de RUT, nous avons réglé nos réveils pour être prêt tôt… c’est donc à 11 heures du matin que nous arrivons devant les locaux de la PDI (police d’investigation) spécialisés dans l’immigration.

Aucune indication, c’est donc logiquement que nous intégrons une file d’attente qui longeait le trottoir. Arrive enfin notre tour, personne ne nous demande notre ticket. On comprend ne rien ! On dit qu’on n’a rien mais qu’on veut se déclarer pour pouvoir faire notre RUT ensuite. Il nous indique une porte à 10 mètres d’ici où il faut d’abord prendre un ticket.

Nous y allons, nous tombons sur la personne qui donne les tickets selon les besoins. Nous lui indiquons que nous avons nos visas et qu’on veut s’enregistrer pour pouvoir faire le RUT. Il nous donne nos tickets, nous recommençons la queue dehors, arrive encore notre tour, le flic nous fait le papier d’enregistrement touriste !

En fait, la personne qui donne les tickets n’avait pas compris… On a dû retourner, reprendre un ticket en insistant sur ce que l’on veut avec nos visas (PVT et étudiant). Cette fois-ci, l’attente fût beaucoup plus longue, je ne serais vous dire combien, mais au final nous avons mis 2 heures pour avoir ce papier, qui, nous permettra de faire la réelle demande de RUT au registre civil.

Comme récompense on s’est fait plaisir sur notre repas de spaghettis remplies de poulet, bœuf et crevettes. Le reste de la journée, on s’est baladé, rien de fou à raconter.

Le lendemain, on se dirige, tout fringuant, au registre civil. On a compris, on prend notre ticket, on attend, et c’est notre tour. Moi (Nicolas), tout va bien, j’aurai mon RUT d’ici 3 semaines. Par contre pour Sophie, la veille, la personne avait fait une erreur d’une lettre dans son nom de famille… Il fallut donc retourner à la PDI, faire modifier cela et revenir au registre civil, refaire la queue, MAIIIIS c’est ok. On a fini par s’en sortir!

Soulagement ! On peut partir de Santiago et partir à l’aventure dans le Nord du pays !
Nous sommes allé chez un ami (Gerald) qui avait reçu nos valises en retard, nous avons préparé nos sacs à dos, et nous voici à la station centrale, prendre un bus pour La Serena.

 

La Serena et notre premier copain chilien

Nous partons dans la nuit, vers 1 heure du matin. Les bus sont assez confortables au Chili, ils ne sont pas trop cher et sont plutôt à l’heure. Nous avons donc pu dormir un peu lors du trajet. 6 heures plus tard nous arrivons à La Serena, fatigués, perdus, mais heureux ! Notre périple commence concrètement.
Sans attache, nous voyageons seulement avec nos sacs à dos, nous nous sentons libre et bien ! Les problèmes, les soucis que la société nous impose, sont loin de nous. Bien sûr, ils sont tout autour de nous mais à ce moment-là, on ne se sent plus concerné, on est loin…

Nous nous dirigeons à la plage, il fait encore un peu nuit, la ville se réveille petit à petit. Nous croisons une meute de chiens qui aboient sur les voitures et motos qui passent sur cette route. On n’est pas trop rassuré mais on continue, les chiens ne montrent aucun signe d’agressivité envers nous, au contraire. Ils attaquent tous véhicule en mouvement que nous croisons.

Arrivé sur la plage les chiens nous abandonnent, ce n’était plus leur territoire… sauf un ! Ce joli petit chien noir, que Sophie à renommé José, nous suivra pendant bien 4 heures, toujours en chassant les véhicules.

Sur la plage, on s’amuse, on cour, on observe, on découvre (même un cadavre d’otarie en décomposition), avant de rejoindre un centre commercial pour manger un peu de malbouffe et trouver un réseau Wi-Fi pour trouver un « hostal » (c’est entre l’hôtel et l’auberge de jeunesse. On peut avoir une chambre séparée, encore plus rare, la salle de bain séparé, mais la cuisine et le salon sont communs). Nous étions en juin, donc hors saison, mais il faut compter minimum 10 000 pesos chilien la nuit par personne (environ 13 euros). Ne croyez pas que le Chili est un pays du tiers monde ou ce n’est pas cher de vivre.

Bref, nous déposons nos affaires, puis nous visitons le centre-ville, sa plaza de armas, son parc japonais, son musée gratuit et son zoo qui nous a fait très mal au coeur ! Les conditions de détention des animaux étaient ignobles, les animaux étaient « sans vie », certains s’autos mutilaient…

Mais nous faisons très vite le tour des choses à voir sur place. La Serena est une ville sympathique, mais en tant que touriste, c’est plus un point de départ pour d’autres destinations proches qui sont magnifiques, comme Punta de Choros (épisode suivant) ou encore la vallée de l’Elqui avec Vicuña (épisode 4).

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